BDSM

Le sigle BDSM correspond aux pratiques suivantes : bondage et discipline, domination et soumission, sadisme & masochisme. Si vous êtes attiré·e par l’une ou plusieurs de ces pratiques, ou que vous aimez simplement expérimenter des jeux sexuels plus poussés, je vous conseille de rester par ici...

Il s’agit d’un ensemble de pratiques sexuelles durant lesquelles une ou plusieurs personnes jouent à des jeux érotiques teintés de douleur, de domination et de soumission ou encore de restriction érotique et de jeux de rôles. Les principes de base du BDSM restent le consentement, le respect et la sécurité.

Les limites à la pratique

Ainsi, si vous voulez vous lancer, il est primordial de toujours discuter préalablement avec votre conjoint·e. Vous pourrez ainsi définir les règles du jeu de rôle, vous mettre d’accord sur un “safe word” à prononcer pour arrêter immédiatement, ou encore discuter de vos envies et limites respectives !

Le BDSM existe depuis très longtemps, mais s’est démocratisé suite à la trilogie de livres et de films à succès “Fifty Shades of Grey”. Cela dit, il est important de noter que le BDSM est uniquement un jeu défini entre des personnes bienveillantes l’une envers l’autre. Cela n’a rien à voir avec les comportements abusifs que l’on peut rencontrer chez certains personnages de la fiction Cinquante Nuances de Grey !

• Bondage : l’art d’attacher pour restreindre les mouvements ou un ou plusieurs des sens, à l’aide de menottes, liens, cordes, masques, bâillons, etc. Cette pratique est également associée au shibari, l’art du bondage à la japonaise à l’aide de cordes.
• Discipline : se faire obéir en imposant quelque chose ou en donnant des punitions.
• Domination & Soumission : ces jeux de rôles visent à contrôler son acolyte, ou à se soumettre aux désirs de l’autre. Pour varier les sensations, les rôles peuvent s’inverser.
• Sadisme & Masochisme ou sado masochisme : le sadisme relève du plaisir éprouvé à infliger une douleur physique, tandis que le masochisme correspond au bonheur ressenti lors de certains types de douleurs.

Pour lâcher prise

La pratique du BDSM requiert une confiance extrême en votre conjoint·e pour le ou la laisser prendre le contrôle durant le rapport. En complicité avec lui ou elle, vous pourrez alors vous abandonner et ressentir pleinement l'excitation liée à la domination et la soumission. Je vous rappelle que le BDSM peut aussi être pratiqué sous forme de jeu de pouvoir et de sensations, en dehors de toute relation sexuelle.

Pour renforcer la complicité

Le BDSM renforce les liens du couple puisqu’une excellente communication est nécessaire, que ce soit pour parler de vos envies respectives, pour établir les règles de vos séances érotiques, ou pour mettre en place des codes vous permettant de vous adonner à ces pratiques en toute sécurité.

Pour casser la routine

Les problèmes au sein d’un couple peuvent souvent venir d’une lassitude ou d’une monotonie de la sexualité. Pour remédier à cela, vous pouvez aujourd’hui vous laisser tenter par de nouvelles expériences et adoptez une nouvelle vision de vos rapports sexuels, sans tabous. Une excellente manière de pimenter votre sexualité à deux.

Pour vous dépasser et décupler vos sensations

Peut-être ressentez-vous le besoin de repousser vos limites pour décupler les sensations ressenties lors de vos rapports sexuels. Osez franchir la frontière entre plaisir et douleur physique en choisissant la pratique BDSM qui vous correspond, de la plus soft à la plus extrême selon vos envies.

Les règles à établir

La communication est l’élément clé pour que votre expérience se déroule au mieux. Dans les relations saines, le ou la soumis·e doit être autant satisfait·e que le ou la dominant·e. Le consentement est un principe essentiel aux expériences de contrainte ou de douleur érotiques ; sans forcément établir un contrat comme Christian Grey, veillez à exprimer clairement vos envies et vos limites et surtout à écouter celles de votre complice.

Le dominant ou la dominante doit s’assurer durant tout le rapport que la personne soumise est en sécurité et va bien. N’hésitez pas à définir à l’avance un code, court et simple, à utiliser en cas de problème. Nous vous conseillons toutefois de pratiquer uniquement avec des personnes que vous connaissez bien et en qui vous avez entièrement confiance, ayant des connaissances de ce monde.

Avant de commencer, je vous invite à vous poser des questions sur vos préférences et la manière dont vous vous faites du bien. Aimez-vous plutôt être attaché·e ou attacher ? Est-ce que votre truc, ce sont plutôt les fessées ? Ou encore, vous aimez carrément la douleur ?

Inutile de sortir les barres d’écartement tout de suite, veillez à commencer en douceur, tout en respectant les envies de votre conjoint·e. Nous vous conseillons notre coffret pour débutant afin de débuter sereinement. Vous pourrez utiliser chaque accessoire de manière indépendante.

Des menottes

Menottes en fourrure, en métal pour rappeler l’univers policier, ou en cuir pour un look plus sexy : vous trouverez forcément la paire de menottes adaptée à vos préférences. À vous d’attacher les poignets ou les chevilles. de votre moitié pour l’immobiliser ou le contraindre, ou de vous laisser maîtriser par votre moitié.

Un masque ou une cagoule

Jouez avec vos sens en cachant la vue de votre partenaire avec un masque BDSM. Cela permet de décupler les sensations du toucher ou de l’odorat. Vous pouvez même utiliser une cagoule pour une expérience sensorielle encore plus marquée.

Une cravache, un martinet ou un fouet

Les cravaches, fouets, paddles ou martinets sont utilisés pour punir ou vous faire punir. Une fessée peut prendre une saveur bien plus exquise et excitante lorsqu’elle est infligée par un instrument. Certaines cravaches ont un côté plumeau pour passer en un rien de temps des punitions aux caresses sensuelles. Car entre délice et douleur, il n’y a parfois qu’un pas.

Vous adorez stimuler vos tétons ? On peut le dire : cette zone peut être très érogène chez la femme ou chez l’homme. L’utilisation d’une pince à tétons permet de les stimuler avec une pression plus ou moins forte pour naviguer entre douceur et intensité.

Une roulette de Wartenberg

Cet instrument chirurgical à petites pointes qui tient son nom du neurologue Dr. Wartenberg, viendra glisser sur le corps de votre partenaire afin de lui procurer d’exquises sensations qui mettront tous ses sens en alerte.

Quelle pièce de lingerie porter pour du BDSM ?

Pour pratiquer le BDSM ou Soft Bondage, la lingerie BDSM n’est pas obligatoire. En revanche, si vous souhaitez pimenter vos séances, nous vous proposons des pièces de lingerie conçues pour cela ! Elles peuvent apporter encore plus d’excitation à vos séances... Les matières telles que le cuir, le latex ou le vinyle sont parfaites pour un look ultra sexy et pimenté.

Dans une enquête eDarling (site de rencontre par affinité) de 2013, les chiffres montrent que la communauté BDSM est bien représentée en France.

En effet, 11,4 % des hommes affirment avoir déjà pratiqué le BDSM contre 4,9 % des femmes. En couple : 52,5 % des hommes souhaiteraient instaurer les pratiques BDSM au sein de leur couple pour raviver la flamme. Les personnes de sexe féminin ne sont que 37,2 % à le penser.

Lors d’un 1er rendez-vous coquin, 44,2 % des hommes et 58,3 % des personnes de sexe féminin déclarent être interloqués d'une proposition d'une relation basée sur le sado masochisme, mais reste pour avoir plus de détails.

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